Red Dwarf, Smeg Head !
Aaaaah Game One… Fabuleuse chaîne… Je vous parle bien entendu du Game One de l’époque, celui qui était animé par de vrais geeks, celui qui accueillait des personnages tels que Marcus ou Alex Pilot (rendus sur NoLife désormais (<message subliminal> Abonnez-vous pour sauver la chaîne !</message subliminal> )), celui qui avait une indépendance éditoriale vis à vis de son principal actionnaire (Infogrammes), celui qui n’engageait pas des bimbos mous du bulbe pour présenter des émissions…
Je m’égare, je m’égare, bref…
Sur Game One, donc, passait une fabuleuse série, dont je vais vous vanter les qualités, Red Dwarf.
Description de la série
- Titre: Red Dwarf
Réalisateurs: Rob Grant, Doug Naylor
Première diffusion française: 1997 (C:)
Saisons: 8
Nombre d’épisodes:52
Acteurs principaux: Craig Charles (Dave Lister), Chris Barrie (Arnold Rimmer), Danny John-Jules (Cat), Normann Lovet (Holly)
Synopsis
Dave Lister, le principal protagoniste de la série, est un technicien faisant partie de l’équipage du Red Dwarf, un vaisseau minier spatial. Après s’être fait pincer pour faute grave, l’introduction à bord du vaisseau d’un chat, Lister est placé en « statique » (une sorte de prison où le temps est arrêté) pour 18 mois.
3 millions d’années plus tard, Holly, l’ordinateur de bord, laisse sortir Lister de sa statique. Pendant ce temps, un accident radioactif a eu lieu (en grande partie de la faute de Lister qui n’a pas pu aider Arnold Rimmer, officier et supérieur direct de Lister, à réparer une porte de sas qui est à l’origine de l’accident) tuant tout l’équipage du Red Dwarf. Les seuls survivants sont Lister et Cat, un humain qui descend directement du chat. Rimmer, a été transféré dans un hologramme.
Red Dwarf, la série humour-sf
Ce qui vous attends dans Red Dwarf, ce n’est pas de la SF à la Stargate SG1, avec le serious colonel Jack O’Neill et le non moins serious Tilc et ses wonderful haussements de sourcils, non, c’est plutôt une bonne petite série de SF avec du bon gros humour anglais dedans.
Dans Red Dwarf les blagues potaches fusent, ainsi que diverses moqueries sur les Français ou encore les Allemands. Chaque épisode nous en apprend un peu plus sur le Red Dwarf, et sur les diverses planètes, ainsi que les différentes dimensions, que vont visiter nos chers protagonistes.
Le scénario s’en trouve riche, très riche même, ce qui fait que chaque épisode n’est pas seulement basé sur l’humour, mais aussi sur un fil scénaristique qui tient la route, et qui passionne de bout en bout.
On peut citer, par exemple, le très bon épisode « Ouroboros » (qui signifie littéralement « se mord la queue »), ou Lister revoit Christine Kochanski (Chloë Annett), un ancien membre du Red Dwarf, et qu’il découvre qu’il est son propre père, ou encore « Psirens », qui fait partie de ces épisodes mémorables de la série, avec ses monstres dégueulasses qui sucent le cerveau.
De Red Dwarf se dégage aussi un très bon univers. L’aspect très carton pâte des premiers épisodes (notamment la première apparition de Kryten, avec son costume assez cheap) et les premiers effets spéciaux ne sont pourtant pas très attirants.
Cependant, on accroche tout de suite, car ce n’est pas too much, et les scénaristes ont mis en place une réalité plausible. Par exemple, le fait qu’à la mort d’une personne, celle-ci puisse être réincarnée sous forme d’hologramme (bon ok, j’ai pas choisi le meilleur exemple, mais pourquoi pas ?).
Et puis, les divers intervenants de la série ne sont pas des beaux gosses musclés ni des femmes aux formes parfaites dans des tenues moulantes, mais plutôt des bras cassés se démerdant tant bien que mal pour survivre dans l’espace et découvrir d’autres planètes, d’autres dimensions.
Rimmer, you’re a Smeg Head !
Les personnages sont tout de suite attachants.
Dès la première apparition de Lister, on sait tout de suite que l’on va avoir à faire au personnage principal de la série, malgré que celui-ci soit un gros gland, qui bouffe beaucoup, et mal, qui ne sait pas jouer de la guitare, mais qui a un coeur gros comme ça.
En résumé, Lister passe pour un gros feignant crado qui adore tout ce qui est « vindaloo » (il affrontera notamment, dans un épisode, un monstre qui a muté à partir du vindaloo).
Quasiment tout le long de la série, Lister va devoir supporter Rimmer, et vice versa.
Rimmer, sûrement mon personnage préféré de la série. Rimmer est un condensé de ce qui est moche dans la nature humaine: il est lâche, peureux, méchant, imbu de lui-même et, au premier abord, un personnage détestable. Mais, c’est ce qui fait qu’on l’aime. Lui et Lister passent leur temps à se balancer des piques et des grosses vannes.
Rimmer passe pour le coincé de la bande, qui est un adorateur des empereurs tels que Napoléon, et de la vie à l’ancienne. Dans l’épisode « Blue » Lister, Cat, Kryten et Kochanski subiront la Rimmer Song, qui est un des passages cultes de Red Dwarf, une chanson où Rimmer vante les mérites de … Rimmer.
Il deviendra cependant « Ace » Rimmer, une sorte de justicier galactique devant prendre le relais d’un précédent Rimmer, le précédent d’une longue lignée de justiciers (« What a guy ! »).
Cat est sûrement le personnage le plus déjanté de la série. Les réalisateurs ont du vouloir montrer ce que serait vraiment un chat sous forme humaine, et bien, quoiqu’on en dise c’est réussi. Si vous pensez comme moi que les chats sont des animaux fiers, ne pensant qu’à eux, et se trouvant les plus beaux de la Planète, Cat en est la parfaite illustration.
Il passe son temps à se reluquer et à renouveler sa garde robe, plus excentrique que jamais. Malgré tout, on ne peut pas dire qu’il soit très malin, sa vie ne se résumant qu’à se pavaner, à dormir et à manger.
Holly, l’ordinateur de bord, a 6000 de QI, malgré que l’on se demande si, quelques fois, ce n’est pas un gros mensonge (cependant, l’épisode « Queeg » nous rassure sur son niveau intellectuel). Symbole de l’humour pince sans rire et adepte des vannes cassantes, Holly est un élément clé de la série, qui, plus tard dans la série, deviendra Hilly son alter ego féminin. C’est lui qui dirige le Red Dwarf.
Dernier personnage principal, Kryten est un robot serviteur qui fait sa première apparition dans l’épisode tout simplement appelé « Kryten ». L’équipage le retrouve en train de servir des squelettes, ses anciennes maîtresses décédées depuis des lustres. Rimmer profitera de lui avant que Lister ordonne à Kryten de se rebeller et d’ignorer les ordres de Rimmer.
Kryten, malgré sa rébellion, aime tout de même faire les tâches ménagères, qu’il trouve intéressantes. Avec Holly, c’est la tête pensante de l’équipage.
Red Dwarf, une série culte
Finalement, Red Dwarf est un tout, bon scénar, personnages super attachants et intéressants, humour « so British », et effets spéciaux pas dégueux pour l’époque. On retiendra aussi le générique d’ouverture de Howard Goodall, super entraînant. Dommages que les saisons soient aussi courtes (environ 6 épisodes par saison).
Retenez aussi de cette série la fameuse insulte « Smeg Head », qui n’a de signification nulle part ailleurs que dans Red Dwarf (une insulte qui veut tout simplement dire « Tête de Noeud » et qui convient parfaitement à Rimmer).
J’ai adoré m’affaler dans mon fauteuil devant cette série le mercredi après-midi, totalement amorphe, mais heureux de pouvoir me bidonner devant cette excellente série anglaise. Et ça, je peux vous dire que ça signifie « Gwen Approbation » !
Wouahou, j’aimais bien cette série mais je ne me doutais pas qu’elle pouvait susciter tant d’intérêt ^^ bon je retourne à mes propres articles… promis.
J’avoue, je ne connaissais pas du tout, mais alors pas du tout cette série. Ta description vivante donne envie de découvrir ces productions hautes en couleurs ^^
Mouhaha, les extraits m’ont bien fait rire, ton texte aussi mais par contre moi yen a pas connaitre cette série loufoque!
J’avais bien aimé cette série. J’avais vu une édition DvD toute belle fut un temps (collector je pense) je regrette de pas l’avoir prise. Et puis, dans le genre des séries bien décalées, y’a eu Lexx aussi (ça reste ma favorite)qui dépasse souvent les bornes
un article que j’aurais pu écrire si je n’étais pas un gros branleur ! (ce n’est pas une critique )
mais comme je ne finis jamais ce que