Alien (Ridley Scott) : Nostromo, Monstre & compagnie

Prometheus sort dans les mois qui viennent. Ridley Scott revient aux commandes pour un long métrage de SF de haute volée. Si au départ, celui-ci devait être une prequel de la saga Alien; le film est devenu au fil des mois un projet indépendant évoluant dans un univers unique. Je profite ici de l’occasion pour revenir avec vous sur le pilier fondateur de la sage SF-horrifique la plus marquante de ces 2000 dernières années : Alien, le 8ème passager.

Retour en 1979, deux années seulement après la sortie de Starwars épisode IV et Rencontres du 3ème type, le film de science fiction s’engage dans un univers sombre, aux personnages denses mais éphémères. 1h56 de suspens haletant où le (jeune) spectateur que nous sommes découvre une femme au tempérament d’acier : Ellen Ripley (portée à l’écran par Sigourney Weaver si il est encore utile de le préciser). A bord du Nostromo, elle est la Margareth Thatcher du transport intersidéral et y endosse le rôle de Lieutenant. Il est intéressant de remarquer qu’à la base Ripley devait être jouée par un homme. Alan Ladd Jr., président de la 20th Century Fox à l’époque, préfère que ce soit une femme qui endosse ce rôle de poigne dans le but avoué d’intéresser davantage les curieux. Cette anecdote aura même un impact sur le choix de l’actrice puisque Sigourney Weaver finira de convaincre la production grâce à son physique androgyne.

Un univers aux multiples inspirations

Sphère (1998), Pandorum (2009), Appolo 18 (2011), Dead space ou même Metroid : il est facile de trouver des productions récentes (cinématographiques et vidéoludiques) que la saga aux monstres phalliques a inspiré. Le savant mélange huis clos / monstre / espace sidéral n’avait jamais eu une couverture médiatique et un succès aussi retentissant. Sans chercher à enlever du mérite à ce film culte, amusons nous à relever quelques prédécesseurs d’Alien, petit tour d’horizon :

It ! The Terror from Beyond Space (1958)

Attention, sous la barre des années 60 il est coutume de tomber dans le kitsh qui tâche, davantage quand le sujet est l’horreur et les effets spéciaux. Pourtant, ce « It ! The Terror… » n’usurpe pas son lien de parenté, jugez plutôt : Une mission marsienne sauve un rescapé dont les gentils collègues ont été atrocement décimés par un monstre dont le masque de latex ne trompe pas sur ses intentions. L’extraterrestre arrive à se faufiler dans le vaisseau et continue à perpétuer ses meurtres en passant d’un conduit d’aération à l’autre. Fort heureusement, les ultimes survivants de ce huis clos spatial réussiront à balancer cette erreur de la nature dans l’immensité de l’espace.
Trailer ! Ça pique les yeux vous êtes prévenus :

Terrore nello spazio (1965)

Aussi connu sous le titre « Planète des vampires ». Mario Bava, réalisateur espagnol prolifique, tente une incursion dans l’univers de la SF horrifique avec un certain succès (pour l’époque). L’homme redouble d’efforts et trouve des astuces pour lisser la photographie de son film malgré un budget ténu. En résumé, deux vaisseaux spatiaux échouent sur une certaine planète Aura (au fond à droite après la constellation de la drosophile). Les équipages commencent à s’entre-tuer pour tromper la lassitude de l’espace. Les autochtones se révéleront alors être une menace bien plus sérieuse. Si le pitch de base comporte moins de points communs avec Alien, O’Bannon semble surtout s’être inspiré de certaines scènes du film pour monter le storyboard.
Extrait ! Et là vous allez me dire qu’en presque dix ans on nage toujours dans le ridicule :

La faune de l’espace (The voyage of the space beagle, première édition en 1950)

alien-inspiration-voyage-of-the-space-beagleCe livre compile trois nouvelles d’un certain Van Vogt. La première des trois, « The space destroyer » pose les bases des suivantes. Une équipe de scientifique explore la diversité biologique de races d’extraterrestres exotiques et souvent hostiles. « Le voyage de Beagle » de Charles Darwin, l’évolution des espèces : un des sujets souvent abordés dans l’excellente saga qui nous préoccupe. Le principal point de rapprochement entre les deux créations est particulièrement confondant : dans ce modeste roman des années 50, les aliens s’infiltrent dans les vaisseaux à leur portée puis donnent libre court à leur obsession de reproduction. Les créatures asexuées prennent un malin plaisir à kidnapper leurs victimes pour leur implanter un parasite dans l’estomac. Lors de la sortie d’Alien en 1979, une action en justice est sur le point d’être intenté pour pointer du doigt ce pillage créatif. Une entente à l’amiable coupera court aux poursuites mais confirmera aux fans que nous sommes l’aveu de culpabilité de l’équipe de production d’Alien.

Dark Star (1970)

Le court métrage est signé par l’illustre John Carpenter à une époque où il ne l’était pas encore. Ce projet de fin d’études s’affirme comme le fils illégitime de « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Kubrick. L’équipage, pris au piège par son propre vaisseau, entretient une ambiance comique aux intonations grinçantes. La situation initiale du récit fait clairement penser au long métrage de R.Scott : le vaisseau a pour mission de détruire les planètes instables qui jonchent une future voie commerciale. Le personnel est principalement constitué de râleurs invétérés et de barbus révolutionnaires. Cette ambiance syndicaliste fait énormément penser aux premières scènes du film culte. Comble, du comble, John Carpenter a travaillé sur ce projet avec un certain Dan O’Bannon au scénario, celui là même qui prendra les commandes du scénario d’Alien.

Une direction artistique hors norme

Après cette petite rétrospective des prédécesseurs d’Alien, une conclusion nous saute à la gorge : jusqu’au années 70, les films de SF avec extraterrestres sont ultra kitch et dépassent les limites de l’entendement. On en viendrait presque à croire que l’accessoiriste de ces films est le même hurluberlu qui a conseillé votre grand mère quand elle a fait l’acquisition des ses magnifiques papiers-peints géranium-moutons. Pourtant, le film de Ridley Scott bénéficie d’un tout autre traitement de faveur. Nous pouvons considérer que la direction artistique du long métrage a subit trois influences majeures.

HR Giger

Alien-O-Bannon-GigerL’artiste suisse (à droite sur la photo au côté de O’Bannon) de renommée internationale s’est construit une réputation sur le travail de création du design du monstre. Sa vision sombre et dérangeante devient la marque de fabrique de la saga. Ses créations ne conserveront pas toutes les connotations sexuelles qu’inspirent les formes et positions de ses tableaux. Dans l’ensemble de son oeuvre, l’ex-architecte s’amuse à mélanger organique et mécanique bien avant l’apparition du mouvement « Steampunk ». Pour la créature, il utilise de vrais os notamment un crâne pour le masque du monstre; il rajoute ensuite de la plastiline pour accoler ses pièces de métal et esquisser le corps profilé de la bête.
L’artiste apportera finalement un sérieux grain de génie folie à la plastique du monstre et permet au cinéma de s’évader des modèles du genre qui lorgnent habituellement dans le ridicule. L’angoisse peut enfin s’installer.
Attention l’image qui suit peut choquer les plus sensibles. J’ai renoncé à en mettre d’autres pour que l’article reste tous publics. Les plus intéressés d’entre vous n’auront aucun mal à trouver un site web qui liste une série de tableaux de Giger.

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Ron Cobb

ron-cobb-alien-concept-art-foss-influenceRon Cobb est bien moins connu que l’exubérant peintre et plasticien suisse. Par contre, en consultant ses croquis, le fan découvre à quel point c’est un monstre de travail. Cobb a fourni une quantité impressionnante d’oeuvres pour esquisser presque pièce par pièce le design intérieur et extérieur du vaisseau Nostromo et de ses nombreux équipements. Nous avons sous les yeux le travail d’un dessinateur technique de génie qui permet au film Alien de gagner en crédibilité. Cet artiste, au premier abord discret, présente en réalité un curriculum qui deviendrait presque effrayant : Conan le barbare, Retour vers le futur, La belle au bois dormant, True lies, Total recall. La plupart du temps il intervient sur le design des décors ou parfois sur la scénarisation de l’univers. Il a par exemple participé à la conception du design de la Delorean mythique de Retour vers le Futur II. A noter aussi ses incursions dans le monde de la B.D. satirique (un exemple suit).
Plus surprenant encore, il était un des premiers maître d’oeuvre du projet Night Skies. Spielberg chapeaute ce long métrage aux penchants sombres voir malsains. 11 extraterrestres étudient la planète Terre et plus particulièrement une famille en région agricole : dissections d’animaux à la clé. Ce film  finira dans le cimetière des arlésiennes au profit du dantesque E.T. l’extaterestre qui réutilise des éléments produits pour Night Skies.

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Moebius

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L’artiste nous a quitté il y a peu. Ce génie de la conception visuelle à la patte futuriste avait aussi été sollicité pour la direction artistique d’Alien. Ses plus fidèles lecteurs peuvent tout de suite reconnaître son style très précis et cette rondeur de trait qui rajoutait de la fantaisie à ses délires technologiques les plus aboutis. Ce film a été la première main tendue du cinéma vers le dessinateur, Jean Giraud y répondra avec les croquis  du design des scaphandres en plus d’une aide à la conception du storyboard. L’Histoire nous révèle ensuite qu’il continue à travailler dans l’ombre de gargantuesques blockbusters fantaisie : Abyss et Willow notamment (ça y’est j’ai définitivement pris un coup de vieux en rédigeant cet article).

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Deux autres noms apparaissent également dans ce festival artistique : Chriss Foss et Alejandro Jodorowsky.
Le premier de ces messieurs a, au même titre que Ron Cobb, fourni un travail titanesque de croquis et de proposition de design. Foss travaillait principalement sur les coques extérieures des vaisseaux Nostromo et Derelict. Finalement, le montage final et la réalisation des décors laissera davantage de place à ses homologues.
Jodorowsky, ce monstre de la scénarisation SF Franco-Belge, est un touche à tout qui déjà à l’époque tente des incursions dans le cinéma. En 1975, il encaisse l’annulation de son projet de film Dune (adaptation du bestseller de Frank Herbert). Certains décors et éléments de production seront toutefois utilisés comme base pour les accessoires du « 8ème passager ». Jorodowsky a également une influence de poids sur le film Alien puisqu’il aurait participé à la rencontre entre nos deux pierres fondatrices que sont Ridley Scott et O’Bannon (dont il aurait co-écrit le script).
L’interview qui suit n’a pas un rythme soutenu mais quelques révélations lui donne son intérêt :


Comme le montre la vidéo, l’annulation du film Dune aura aussi permis à Moebius et Jodorowsky d’avancer main dans la main vers un de leurs projets phare : l’Incal.

Un casting de talentueux inconnus

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Je passe très rapidement sur le casting du film. Au délà d’un listing académique des acteurs je voulais surtout insister sur le fait que Ridley Scott laisse une belle part à l’improvisation dans les dialogues du film et les réactions pendant les scènes clés. La scéne (marquante) du bébé alien qui perfore la cage thoracique du malheureux Kane était une surprise pour les acteurs. Le script décrivait bien la mort de leur collègue pendant cette scène mais aucune précision n’était apportée et Veronica Cartwright ne s’attendait pas à être aspergée de sang ; vous comprendrez donc son air dégoûté criant de vérité !

A l’époque du film, même Sigourney Weaver est une totale inconnue à l’écran. Notre Sarah Connor de l’espace intersidéral n’en est qu’à sa troisième participation cinématographique. Ce rôle de protagoniste lui ouvrira les portes du tout Hollywood même si son passage par Alien est tellement marquant qu’il l’enferme complètement dans le personnage de Ripley. Impossible d’imaginer Sigourney Weaver sans penser à un rôle à sa mesure : dirigiste, au caractère bien trempé voir même castatrice… difficile de l’imaginer donner la réplique à Ben Stiller dans la dernière comédie en salle.
Les autres acteurs brillent par leur interprétation mais resteront pour la plupart condamnés à tenir des seconds rôles :
– Ian Holm est le plus reconnaissable d’entre tous puisqu’il assure des rôles marquants comme Bilbo dans le Seigneur des Anneaux mais aussi des rôles « épiques » dans Lord of war, Aviator, Existenz ou encore le 5ème élément;
– Tom Skerritt a tout juste été aperçu dans Les Larmes du Soleil pour citer une de ces plus célèbres participations;
– Veronica Cartwright enchaîne les rôles dans les séries TVs de tout poil (de X-Files aux Experts);
– nous avons eu le plaisir de voir (Harry Dean Stanton dans) La ligne verte, Las Vegas Parano et New York 1997;
John Hurt a participé a de nombreux film de renom et son seul premier rôle « éclatant » a été celui d’Elephant Man;
– et Yaphet Kotto semble avoir été encore plus boudé par les agences de casting

Derelict et Space Jockey : mystères et facehuggers

alien-space-jockey-ridley-scottDans les premiers scripts le Derelict – vaisseau en détresse dont le Nostromo capte le signal – devait intégrer une gigantesque pyramide aux hiéroglyphes énigmatiques.  L’objectif assumé était d’instiguer le doute chez le spectateur et de lui glisser des théories sur le lien entre Alien et divinité. Ce volet passionnant du scénario sera laissé pour compte malgré les premiers travaux de Chriss Foss et Giger à ce sujet. Dans le montage final, les décors font pourtant penser à celui d’une crypte ancienne quand l’équipage part en expédition de secours.
Plus de 20 ans plus tard, cette symbolique sera réutilisée pour « Alien versus Predator ». Le blockbuster de 2004 s’avère cependant très anecdotique. De son côté, le trailer de l’imminent Prometheus laisse présager une récupération de la thématique Extraterestres/divinités.
Le seul membre d’équipage trouvé sur place est un gigantesque simili humanoïde monté sur un télescope à son échelle. Ce « Space Jockey » a donné naissance (à l’insu de son plein gré) à un Alien. La saga principale d’Alien ne dévoile aucune explication sur le pourquoi du comment de ce vaisseau échoué avec autant de parasites à son bord. Certains comic books et la série Alien Vs Predator tentent d’expliquer ces chaînons manquants de l’histoire mais s’embourbent, de mon point de vue, dans des justifications bancales et tirées par les cheveux.
A noter que, Ridley Scott a fait appel à ses deux fils pour tourner la scène de plan large où on contemple le « Space Jockey » pour la première fois. L’objectif recherché est d’accentuer le contraste de taille entre nos sauveteurs improvisés et cette énigmatique première victime de la saga.

Rythme d’une autre époque

alien-anthology-coffret-bluray-hd-quadrilogyJ’ai revu le film qui nous occupe ici très récemment dans son édition haute définition. Ma première réaction a été la surprise. Je n’aurais jamais cru qu’Alien aurait pu si bien vieillir. Dans mes souvenirs le deuxième opus étalait une réalisation éclatante à l’écran en renvoyant le 8ème passager au statut d’ancêtre poussiéreux : il n’en est rien !
Ce constat n’est pas dû au hasard. L’oeuvre de Ridley Scott a effectivement bénéficié d’une remasterisation et d’une restauration particulièrement poussées. Le film obtient sans mal la certification THX (garante de la qualité audio et vidéo d’un film) alors que paradoxalement les épisodes 3 et 4 du coffre Quadrilogy n’ont pas cette chance. Dans Alien 1, les noirs sont intenses, les piqués sont impressionnants dans le rendu et surtout aucun fourmillement n’est à constater.
Si à l’époque, mes yeux d’enfant était surtout pétris de frayeur à mesure que j’entrais dans l’ambiance pesante du film, un visionnage plus récent nous offre un recul appréciable. Une chose me marque alors particulièrement : le rythme et les dialogues sont lents et l’histoire avance à pas pesés. Au départ, ce constat choque car nous sommes habitués à des Transformers et autres Sherlock Holmes qui bombardent le spectateur de scénes d’actions abracadabrantes et pas si souvent judicieuses. Là, le 8ème passager nous distille une mise en scène faite de plan large, de débats entre l’équipage et de musique frissonnante : un vrai régal et une réelle redécouverte !
Pour conclure, l’année 1982 donne écho au premier Alien puisque Ridley Scott dévoile son non-moins fameux Blade Runner. Se faisant, le réalisateur barbu (comme le veut la profession) finit de marquer définitivement le cinéma SF.

Autant dire qu’avec Prometheus qui approche et les comparaisons que nous aurons tous en tête, Scott s’est lui même placé la barre très haut …

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4 commentaires sur “Alien (Ridley Scott) : Nostromo, Monstre & compagnie”

  1. cmd-R dit :

    Excellent article !

    Je me souviens que le premier Alien que j’ai vu étant môme était le 3, déjà que je flippais bien comme il faut, je n’ose imaginé si ça avait été le premier…

    Par contre juste une précision, Yaphet Kotto a quand même eu son heure de gloire dans Vivre ou Laisser Mourir et durant pas mal de saisons de Homicide.

  2. Yop dit :

    Excellent article avec de nombreux détails super sympa !

    Cela me fait toujours halluciner les rencontres de très grands talents et le résultat de leur association. Comme si, ils étaient tous destinés à se rencontrer et à créer Aliens ensemble !

  3. Yamarendan dit :

    Pour les passionnés du premier opus, je vous conseille vivement cette lecture : « Alien la génèse d’un mythe » par Ian Nathan.

    Il s’agit d’un beau pavé consacré exclusivement au premier Alien. Il fourmille de détails sur la réalisation et il bénéficie surtout d’une qualité d’édition irréprochable.

    Si vous peinez à le trouver chez votre libraire du coin, ne tardez pas trop à le commander sur Internet parce que la maison d’édition en question est spécialisée en ouvrages à tirage limité pour s’assurer de garder aucun stock sur les bras (dixit un libraire justement)

  4. Crokey dit :

    Alien 1 sera toujours pour moi, le meilleur des 4 (en décomptant Prometheus qui pour moi était une daube).
    D’ailleurs, j’adore le l’Alien. Quand je jouais (j’y joue encore) à Alien vs predator 1 et 2, je prenais toujours l’alien en premier. Je trouve que c’est une belle créature quand même. Avec sa belle allure bestiale et mystérieuse… ^^
    Sinon ouais, franchement même niveau film d’horreur, c’était une très belle invention, c’était vraiment un film à faire, et malgré son age, le 1er film reste un réel plaisir (je vais le rematter dans quelques jours), quand on est pas un guignol exigeant, et à la mode, ce qui n’est pas mon cas.

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